Virus et réchauffement climatique : deux pandémies mal traitées, la faillite des experts

Écrit par Contribuables Associés
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Deux pandémies menacent l’humanité et sèment la terreur : 1) le virus venu de Wuhan ; 2) le réchauffement climatique.

 

Le virus : 510 000 morts possibles au Royaume-Uni et 2,2 millions aux Etats-Unis, d’après l’Imperial College de Londres.

Le climat : 250 millions de réfugiés climatiques en 2050 (dont une bonne partie mourront en chemin) d’après l’ONU ; 250 000 morts par an en Chine, dues aux centrales électriques au charbon, d’après Greenpeace.

Pour protéger leurs compatriotes de ces malheurs, les dirigeants politiques, dont le prestige est faible, font appel aux experts, supposés « scientifiques », dont la réputation est meilleure.

Mais ces experts ne sont pas infaillibles.

Pour le virus, nos experts français se sont trompés sur le port du masque, jugé d’abord inutile, puis interdit aux policiers, puis recommandé ; sur les tests de dépistage de la maladie, déclarés inutiles, puis réservés aux « cas graves », puis jugés indispensables pour le déconfinement ; sur l’hydroxychloroquine, médicament « inutile et dangereux », puis autorisé mais uniquement pour les cas graves (pour lesquels il ne sert à rien).

Les experts finissent par reconnaître qu’ils ne savent pas grand’chose sur ce virus, qu’ils ignorent s’il se propage ou non dans l’air, et qu’ils hésitent à déconfiner par zone, ou par âge, ou suivant des tests à inventer.

Si bien que les politiques suivies varient suivant les pays : port du masque et isolement des malades en Asie mais pas ailleurs, pas de confinement en Suède et aux Pays-Bas, hydroxychloroquine recommandée dans certains pays et pas dans d’autres.

 

Une seule certitude : en dehors de l’Asie, qui fait repartir rapidement son activité, la politique suivie nous enfoncera dans la crise économique.

 

Pour le climat, les « experts » du GIEC sont en réalité des fonctionnaires d’un organisme international créé pour prouver que le réchauffement est dû à l’homme.

En 1990 leurs modèles annonçaient une hausse de 0,3 °C par décennie de la température annuelle moyenne de l’atmosphère.

Partant d’une moyenne 1961-1990 de 14 °C, cette température aurait dû être de 15,2°C en 2018. Elle n’a été que de 14,7 °C, car aucun modèle n’avait prévu la stagnation des températures depuis 1998, et aucun n’explique leurs baisses de 1880 à 1910 et de 1945 à 1975.

Ces modèles donnent pour 2100 des prévisions allant du simple au triple, ce qui peut faire douter de leur sérieux.

En 2007 Al Gore prédisait pour 2014 la fin de la banquise arctique en été mais elle est toujours là. Pour certains experts les émissions humaines de CO2 sont le principal responsable du réchauffement, mais pour d’autres le rôle du soleil, des nuages et des océans est prépondérant.

L’Académie française des sciences souligne les incertitudes de la science du climat. Enfin des experts qui avouent leur ignorance !

Mais nos politiques n’en disent pas moins que la science a parlé et qu’il n’y a pas d’incertitude.

 

Ils peuvent ainsi dépenser à nos frais des fortunes pour subventionner les éoliennes, ce qui rend notre électricité plus chère sans réduire les émissions de CO2.

 

Les Européens veulent montrer l’exemple à toute la planète. Ils tirent de l’éolien 14 % de leur électricité, contre 4% pour les autres. Ils subventionnent sans motif sérieux leurs voitures électriques.

Ils arrêtent leurs centrales nucléaires alors qu’elles n’émettent pas le redouté CO2, pendant que les pays qui ont du charbon l’utilisent pour produire une électricité bon marché.

En France ils interdisent même les recherches permettant de savoir s’il y a du pétrole dans le sous-sol.

Au XXe siècle, deux idéologies ineptes d’origine européenne, le nazisme et le communisme, prétendant que les juifs et les entrepreneurs étaient la cause des malheurs du monde, ont provoqué 150 millions de morts et le déclin relatif de l’Europe.

Au XXIe siècle, une autre idéologie européenne, l’écologisme, prétendant que le pauvre CO2 va faire frire la planète, a été propagée par notre pays, par traité, aux autres pays, dont la plupart n’en ont heureusement rien fait.

Une seule certitude : cette idéologie accélérera le déclin de notre continent.

Dans la pandémie du climat comme dans celle du virus, les dirigeants politiques qui ont cru infaillibles leurs experts seront la vraie cause de nos malheurs.

Alain Mathieu, président de Contribuables Associés alain mathieu contribuables associes

Publié le lundi, 06 avril 2020

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