Depuis plusieurs années, le RSI est pour beaucoup d’indépendants un véritable casse-tête : montant des cotisations inexplicable, impossibilité d’obtenir un renseignement sur le fonctionnement de la machine, manie de la procédure pour le recouvrement avec menaces de poursuite,… L’entrepreneur peut à juste titre penser qu’il est traité comme un délinquant, en même temps qu’il est pressé comme un citron.
Réussir tout de suite ou couler, voilà l’injuste logique actuelle qui accompagne le système du RSI, et nuit terriblement à la volonté entrepreneuriale, tout en détruisant des entreprises et donc des emplois.
Un combat de longue haleine sur les dysfonctionnements du Régime social des indépendants
Face au mécontentement généralisé et après avoir été condamné en première instance en décembre dernier, le RSI a tenté de se justifier en début d’année, avec une langue de bois sans proportion avec la réalité concrète que vivent les affiliés au régime. Selon ses responsables, « la qualité du service est stable », ce qui ne signifie pas qu’elle est bonne, soit dit en passant, les « appels de cotisations sont fiables », et le RSI serait facilement joignable. Autant de « perles » qui ne font que renforcer la grogne actuelle chez les indépendants.
Pire, en proposant de « faire un geste » pour les retraites, simple cautère sur une jambe de bois, le RSI rend d’autant plus criante la nécessité de réformer profondément le système actuel.
Mobilisées depuis des années, des associations comme Sauvons Nos Entreprises, dont nous avons interviewé le responsable fin janvier, tentent d’alerter la population et les pouvoirs publics sur la situation des indépendants face au RSI. Contribuables Associés, association à l’origine de notre campagne Trop d’impôts .Com, s’est déjà fait l’écho des actions locales, soulignant que les mobilisations de ras-le-bol fiscal effraient le fisc.
Aujourd’hui, des élus réagissent au mécontentement des indépendants, et les journalistes abordent enfin le sujet dans sa globalité. Si les Français mobilisés n’accepteront pas de récupération politicienne de leurs actions, il faut saluer ce qui se révèle être une première victoire médiatique.
La mobilisation contre le RSI pousse des politiques à se saisir du sujet
Comme vous pouvez le voir ci-dessous, la demande d’ouverture d’une mission d’enquête parlementaire est soutenue par plusieurs députés, celle-ci ayant été effectuée le 6 février de cette année.
Soulignant l’engagement de Contribuables Associés sur le sujet, un compte Twitter officiel de soutien au député Bruno Le Maire nous interpelle sur la toile le 9 février.
Les médias se font le relai de ce ras-le-bol fiscal
Le mardi 10 février, BFM Business invite sur son plateau le député Julien Aubert, engagé dans la demande d’enquête parlementaire concernant le RSI.
Le même jour, l’éditorialiste Nicolas Doze introduit le sujet du régime social des indépendants dans son émission « Les Experts ». Tous se déclarent favorables à une refonte totale du RSI, pointant du doigt la complexité du système actuel. Conclusion : « Ça ne peut plus durer ! »
Ce 12 février, c’est au tour d’Europe 1 de consacrer une émission à la grogne des contribuables
Grande manifestation nationale le lundi 9 mars à Paris
Les travailleurs indépendants, chefs de petites et moyennes entreprises, artisans, commerçants… ont décidé de se rassembler le lundi 9 mars à côté du Sénat, puis de manifester sur les boulevards parisiens pour faire entendre leur voix. Cette voix, c’est celle de millions de travailleurs qui doivent faire face à une taxation confiscatoire sous la forme des cotisations au RSI. Celles-ci participent au ras-le-bol fiscal de plus en plus présent sur le territoire, qu’il touche directement les individus ou les entreprises.
L’association Contribuables Associés a décidé de se joindre au rassemblement avec sa campagne Trop d’impôts .Com, afin de soutenir les indépendants et de faire entendre les revendications de l’ensemble des contribuables écrasés par la pression fiscale.
Avec Contribuables Associés, luttez pour la réduction des dépenses publiques, car trop de dépenses publiques c'est trop d'impôts, et contre les gaspillages scandaleux d'argent public !
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