« Impression massive de faux billets, grève sur la ligne B, mobilisation des délinquants sur les réseaux sociaux… Stade de France : la piste du sabotage par la Russie est à prendre en considération. Le match était initialement prévu à Saint-Pétersbourg… »
Ce tweet ahurissant provient du journaliste Brice Couturier, ancien maoïste passé par le PS avant d’embrasser la Macronie.
Le spectre russe le préoccupe visiblement beaucoup puisqu’il déclarait déjà en décembre 2018 au sujet des Gilets jaunes : « Poutine est à la manœuvre. Une petite guerre civile en France ferait bien son affaire ».
Ceci dit, sa réaction illustre une des rares fois où la presse mainstream s’est détachée du Gouvernement : pour le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, les vrais coupables sont les supporters de Liverpool.
Il faut dire que c’est moins dangereux de se mettre à dos une ville d’Angleterre que les banlieues françaises. Cette réécriture de la réalité, pourtant massivement contredite par les vidéos, est symptomatique d’un étatisme orwellien.
Le sujet de cet article n’est toutefois pas la justesse des analyses des journalistes de France Culture, radio subventionnée à 86,4% par la contribution à l’audiovisuel public et sur laquelle il y aurait tant à dire, mais sur la façon dont les terribles événements du match de foot de samedi 28 mai vont impacter les JO de Paris 2024.
Les scènes de rues terrifiantes qui s’y sont déroulées ont en effet durablement marqué les touristes présents sur place : des hordes de racailles ont volé les supporters, ont déshabillé des femmes, ont commis des agressions sexuelles…
Les personnes présentes déclaraient craindre des agressions au couteau.
Un supporter espagnol décrit au Figaro « des groupes de 30 à 40 personnes se précipitant contre les familles madrilènes pour les voler, et plus encore. (…) J’ai vu des filles de 12 ans pleurer parce qu’elles ont été touchées par ces monstres. Ces gars ont touché des mineurs ».
Un autre raconte :
« Vous voyez des flots de ces gens qui se dirigeaient vers le stade, qui volaient, qui agressaient avec des cutters pour découper des sacs. Je ne pouvais pas croire ce qu’il se passait, il y en avait des centaines et des centaines. (…) Les supporters du Real Madrid et de Liverpool se sont regroupés pour former des boucliers et mieux se défendre. Puis j’ai découvert que beaucoup de filles avaient été déshabillées et volées. (…) Quand je suis parti il était déjà trois heures et je cherchais comme un fou une voiture pour m’emmener hors du quartier. J’ai arrêté un gars et il m’a réclamé 90€ pour m’aider. Je l’aurais payé 1000€ pour sortir de là. Les gens ne peuvent pas imaginer ce que c’était. Il y avait des armées de voleurs à notre recherche. Il y a eu des bagarres, des agressions, des vols… Un film d’horreur ».
Et pour nous, Français, quelle rage et quelle honte en lisant leurs témoignages de voir que ce sont « des locaux », « des jeunes Français » qui les ont agressés...
Les témoignages des policeurs présents sur place corroborent ces faits : « C’est un truc de fou ce qui s’est passé. Je n’avais jamais vu ça, des équipes de blédards, de Saint-Denis… J’ai vu des femmes se faire toucher la poitrine, ils ont arraché des sacs… ».
Patrice Ribeiro, le patron du syndicat de policiers Synergie-officiers, décrit « des mineurs ou pseudo-mineurs étrangers ultraviolents », parmi lesquels beaucoup d’Algériens, de Marocains et de Tunisiens.
Et le comble, c’est l’absence de directives des forces de police. Linda Kebbab, la courageuse déléguée nationale du syndicat Unité SGP police FO dénonce sur CNews :
« Une fois que les policiers constatent l’arrivée massive de délinquants qui viennent dépouiller, agresser, tabasser les supporters, les policiers n’ont pas d’ordre et on les empêche de se mettre en mode anticriminalité. Quand on est en mode maintien de l’ordre, l’initiative individuelle est interdite. Les policiers nous disaient en direct ‘Nous sommes en maintien de l’ordre alors qu’on est en train d’assister à des razzias pour lesquelles on ne peut rien faire’ ».
Dès lors, on se demande anxieusement comment vont se passer les JO 2024, alors même que les pouvoirs publics sont impuissants à endiguer l’ensauvagement des rues pendant un match de foot.
Il ne s’agit plus en effet d’assurer le maintien de l’ordre, mais bien de lutter contre les violences urbaines.
Les Jeux vont coûter plusieurs milliards d’euros aux Français, les installations ne seront pas rentabilisées, donc tout ce qu’on pouvait espérer, c’était un rayonnement de la France à l’international. Mais après les événements du week-end dernier, force est de constater que même ça, nous ne l’aurons pas.
Et si le Gouvernement d’Emmanuel Macron décide de mettre le paquet sur la sécurité en blindant l’Ile-de-France de policiers, cela signifie que de larges portions du territoire seront aux mains des délinquants qui ne se gêneront pas pour en profiter.
La catastrophe qui s’annonce aurait pu être évitée en amont, mais quarante ans de ces politiques auront eu raison de la sécurité en France et de l’image que les étrangers se font de nous, « locaux », désormais assimilés aux racailles de Barbès et de Saint-Denis.
On s’interroge d’ailleurs de l’image de la France que veulent véhiculer nos gouvernants en installant le village olympique entre Saint-Denis et Saint-Ouen et le village des médias à Dugny, également en Seine-Saint-Denis…
« Je ne peux pas vous dire en 2022 combien coûteront les Jeux en 2024 » car les décisions « seront prises au fur et à mesure ».
Voilà bien une façon d’établir un budget qu’on ne trouverait jamais dans le privé. Mais justement, cette éloquente déclaration provient de Pierre Rabadan, l’adjoint aux JO de la mairie de Paris.
Le budget actuel des JO est 7,3 milliards d’euros. Budget « actuel » car le budget « initial » était de 6,2 milliards d’euros déjà largement dépassé.
Ce nouveau budget est réparti en deux pôles : 3,9 milliards d’euros pour le Comité d’organisation (Cojo) et 3,4 milliards d’euros pour la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo).
Cette dernière est présidée par la maire de Paris Anne Hidalgo et chargée de construire ou de rénover les ouvrages ; à ce titre, elle reçoit 125 millions d’euros de la part de la ville de Paris, 135 millions d’euros de la région Ile-de-France, 173 millions d’euros des collectivités locales et 932 millions d’euros de l’Etat.
Quant à la Cojo, elle touche 10 millions d’euros de la mairie de Paris et 90 millions de l’Etat et de la région Ile-de-France.
Et puis il y a ce qui n’a pas encore été chiffré, les dépenses propres à la Ville.
En février 2022, la chambre régionale des comptes a estimé à 308 millions d’euros les dépenses d’investissement liés aux Jeux, et à 82,6 millions d’euros celles de son fonctionnement.
Ce sont toutefois des estimations à la baisse, puisque les « estimations financières de certains équipements doivent être revus à la hausse », faisant dire à l’élue LR Samia Badat-Karam que les « perspectives budgétaires sont alarmantes ».
Elle dénonce également le manque de transparence concernant la gestion financière des JO par la mairie de Paris.
Il faut dire qu’il y a de quoi être méfiant : la sobriété n’a jamais été au goût du jour dans l’organisation des Jeux olympiques. On pense ainsi à la facture de plus de 15 milliards d’euros pour les jeux de Tokyo et de plus de 13 milliards d’euros pour ceux de Rio.
De plus, le coût des Jeux dépasse toujours des estimations officielles provoquant ainsi un endettement massif.
Si les JO de Paris connaissent le même dépassement moyen que les autre pays, c’est-à-dire 179%, le coût total de l’événement avoisinerait les 13 milliards d’euros.
Les organisateurs comptent beaucoup sur la billetterie pour soulager les finances des Jeux, mais pour les Espagnols et les Anglais présents le week-end dernier, c’est très clair : « Retourner en France, plus jamais ».
Aliénor Barrière
DARMANIN DEMISSION IMMEDIATE!!!!
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