A Grenoble, il n’y a pas que l’insécurité qui monte.
En novembre dernier, présentant son rapport d'orientation budgétaire 2023, Éric Piolle, maire EELV, déclarait hésiter entre une hausse de 15 ou de 25% de la taxe foncière.
Finalement, il a tranché : ce sera 25% et 44 millions d'euros d’impôts supplémentaires pour les contribuables locaux.
Bien décidé à repeindre sa ville en vert, Éric Piolle justifie ce coup de massue par la nécessité de « renforcer la justice sociale et climatique ».
Et précise qu’environ 50% de la hausse sera dédiée à un « bouclier social et climatique et à un plan d’investissement pour demain ».
Demain est un autre jour. Et aujourd’hui , la fiscalité flambe.
Pour justifier cette saignée, celui que certains Grenoblois surnomment « le gland timonier » explique que les propriétaires restent gagnants, car le bond de la taxe foncière n’absorbe pas 100% de ce qu’ils ont récupéré avec la suppression de la taxe d’habitation.
« Nous demandons une contribution correspondant à moins de la moitié de la baisse d'impôts Macron », se félicite le maire. Sans préciser si ce différentiel sera à nouveau grignoté par le budget 2024 !
« Capitale verte », plan écoles, travaux de la Tour Perret, rénovation de gymnases, renouvellement urbain à Mistral, à la Villeneuve… Grenoble dépense sans compter depuis près d’une décennie.
En 2018, la Cour des comptes s'inquiétait déjà de la situation très compromise de la ville et d'une situation financière méphitique. Depuis, la donne s’est encore dégradée.
En 2022, la « capitale verte » a contracté 4 nouveaux emprunts pour un total de 42 millions d'euros. La Ville cumulerait désormais 320 millions d'euros de dette pour 161 000 habitants.
Cette situation suscite l’ire des élus d’opposition. A commencer par celle d’Alain Carignon, ancien maire de la ville, selon lequel « Grenoble va battre les records de fiscalité, de dépenses de fonctionnement et d’endettement ».
Selon cet élu, un temps écarté pour corruption, « la dette Piolle s'étalera a minima jusqu'en 2050 ».
Pour renflouer la barque, l’ancien candidat isérois à la primaire écologiste a bien tenté de vendre les parts que la Ville détient dans Grenoble Habitat (un bailleur social) à Grenoble-Alpes Métropole (49 communes / 433 000 habitants).
Mais la métropole présidée par le socialiste Christophe Ferrari aurait fait la sourde oreille.
Éric Piolle n’a donc d’autre solution que d’actionner le levier de la fiscalité locale pour garder la tête hors de l’eau et maintenir son budget à « l’équilibre ».
Pour les Grenoblois la facture est d’autant plus lourde que la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives sur laquelle s’appuie le calcul de la taxe foncière atteint + 7,1% en 2023.
Un pic inédit depuis 1989, selon les données collectées par l'Union nationale de la propriété immobilière (UNPI).
En 2022, cet impôt avait déjà augmenté de 4,7% en moyenne dans les 200 plus grandes agglomérations françaises.
D’après la Cour des comptes, les ressources locales (fiscalité locale et redevances) représentent désormais plus de la moitié des recettes locales avec une part plus importante pour le bloc communal (65,8 % des recettes) que pour les départements (34,3 %) et les régions (17,2 %).
En d’autres termes, la disparition de la taxe d’habitation sur la résidence principale est un leurre puisqu’elle se répercute progressivement sur les autres impôts locaux !
Encore un incompétent écologiste, quand on voit que pour Paris c'est près de 10 milliards, il a de la marge !
Les écolos c'est vert à l'extérieur et rouge à l'intérieur. Ce sont de dangereux psychopathes et leur délires sont aussi pesant que la pastèque elle-même...
Le péril vert ! Partout où il y a des écolos, c'est le bordel !! Déjà, les écolos ne s'entendent pas entre eux. Tu mets 2 écolos ensembke et c'est le bordel car ils n'ont pas les mêmes idées.
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