Sous perfusion d'argent public depuis des années, l'association SOS racisme s’est spécialisée dans l’apologie du métissage et refuse de défendre les victimes du racisme anti-blanc.
Texte extrait du n°11 des Dossiers du contribuable : Associations, le scandale des subventions. Février 2013
«J’adhérerai à SOS Racisme quand ils mettront un S à racisme. Il y a des racistes noirs, arabes, juifs, chinois et (…) à SOS Machin, ils ne fustigent que le Berrichon de base ou le Parisien baguette. C’est sectaire», notait déjà Pierre Desproges, à la fin des années 80. Depuis, rien n’a changé. Les choses ont même empiré. Contrairement à la Licra, SOS Racisme comme le MRAP, refusent de s’associer aux poursuites engagées contre les actes de racisme anti-blanc.
La popote financière des potes
Omniprésents dans les médias, les boutiquiers de SOS Racisme ne sont pourtant pas nombreux. Comme la Licra et autres associations du même type, SOS Racisme rassemble tout juste quelques centaines d’adhérents. Ses animateurs ne survivent que grâce aux subventions publiques et à la tribune permanente que leur offrent les médias, où leur idéologie règne sans partage. Lancée en 1984 sous l’ère Mitterrand avec le slogan « Touche pas à mon pote », SOS Racisme est aujourd’hui une coquille vide dont le nouveau mot d’ordre est plutôt « Touche pas à mes subventions ! »
Sans argent public, cette association serait morte depuis longtemps. Cela a failli être le cas en 2001 où, selon certains observateurs, elle a été sauvée in extremis avec les fonds secrets de Matignon, alors occupé par Lionel Jospin. Depuis, elle n’a cessée d’être arrosée avec l’argent des contribuables. En 2009, l’association que préside Cindy Leoni a grappillé moins de 19 000 € de dons, alors qu’elle a reçu 579000 € de subventions publiques.
A cette somme s’ajoutent des extras. Par exemple, SOS Racisme a encaissé 23 0000 € d’aides supplémentaires de la Ville de Paris pour l’organisation de son dernier concert sur le Champ-de-Mars, en 2011, relève l’Observatoire des subventions. A cet argent public, s’additionne une multitude de subventions aux sections locales de l’association, distribuées par des élus qui, même s’ils ne sont pas dupes de la rhétorique des « potes », préfèrent l’arroser plutôt que d’être taxés de racisme.
Des comptes tenus secrets
Comment l’association emploie-t-elle la pluie d’or ruisselant dans sa sébile ? Mystère. Elle n’a pas publié ses comptes depuis 2009 et, malgré les avertissements de la Cour des comptes, personne ne semble désireux de savoir où passent les centaines de milliers d’euros qu’elle récolte chaque année.
Lorsqu’il s’agit de renflouer les potes, tout le monde crache au bassinet
Avec le retour de la gauche au pouvoir, SOS Racisme compte sur des rallonges financières. Logique : ses créateurs sont au pouvoir. Comme le raconte Serge Malik, un repenti de l’association(1), SOS Racisme a été fondée par François Mitterrand pour affaiblir la droite traditionnelle. L’association peut aujourd’hui compter sur le soutien d’Harlem Désir (lire son portrait pages 16 à 18) qui l’a dirigée entre 1984 et 1992, en finissant son mandat avec quelques ennuis judiciaires, comme il est de tradition chez les potes. Un cran au-dessus, SOS Racisme s’appuie aussi sur l’épaule fraternelle de François Hollande qui a fréquenté régulièrement les locaux parisiens de l’association à l’époque où Julien Dray, aujourd’hui sur la touche, y faisait la pluie et le beau temps.
Pour assurer ses frais de bouche, SOS Racisme mise sur les procès
Dès que quelqu’un déclare préférer le béret à la chéchia, la baguette au pain azyme et le saucisson aux brochettes d’agneau, les « potes » entrent en scène. Les dénonciations sont encouragées par les pouvoirs publics. Le ministère de l’Intérieur dispose d’un site appelé « internet-signalement.gouv.fr », où les consciences bêlantes peuvent dénoncer les comportements « discriminants » repérés sur la toile. En 2011, ce site aurait cumulé plus de 100000 dénonciations. On a froid dans le dos en pensant à ce que les nazis auraient pu faire avec ce type de mouchard ! Les procès intentés à la demande de SOS Racisme et consorts sont devenus un véritable fonds de commerce. Au moindre prétexte, le « coupable » est traîné devant les tribunaux avec une forte demande d’indemnité à la clé.
En parallèle, on essaie d’obtenir sa mort sociale auprès de ses employeurs afin qu’il ne puisse pas se relever. Comme l’écrivait le philosophe Emmanuel Levinas, « toute générosité est menacée par son stalinisme ». L’antiracisme a trouvé son « isme » en devenant un totalitarisme auquel il est devenu impossible de s’opposer sans passer pour un « salaud ». Du chroniqueur Eric Zemmour au parfumeur Jean-Paul Guerlain, 85 ans, condamné à 6000 € pour injure raciale suite à une plaisanterie maladroite sur le « travail des Nègres », ces audiences sont aussi conçues pour faire savoir au bon peuple qu’il doit porter une muselière et cesser de chanter.
En décembre 2012, SOS Racisme a demandé à M6 de censurer un groupe qui faisait un carton dans le cadre d’une émission de variété. Baptisé « Burn the rubber », ce groupe interprète une chanson dans laquelle il est dit : « Si vous êtes trop malheureux en France, vous et vos petites bandes armées, fuyez ailleurs chercher votre délivrance ». Ou encore : « Un jour prochain, le vieux coq gaulois renaîtra de ses cendres. Et enfin vous fera respecter nos lois ». SOS Racisme, où l’on n’aime vraisemblablement pas les coqs, a jugé cette chanson « racialement tendue » et a demandé que l’on coupe le micro à ce groupe familial.
Récemment, l’association a également déposé plainte pour « propos discriminatoires » contre le député de la Creuse Jean Auclair, qui avait déclaré, fin mai 2011, sur une radio périphérique que « c’est pas tout à fait pareil » de s’appeler Martin ou Mohamed. Pas tout à fait pareil, c’est encore trop pour SOS Racisme.
Avec d’autres associations, les « potes » louchent maintenant du coté des tweets, après avoir incriminé Google et son moteur de recherche dont l’algorithme, selon ces bien-pensants, faisait remonter trop souvent le mot « juif » quand on recherche le nom d’une personnalité. En revanche, SOS n’a pas porté plainte contre l’humoriste Jean-François Dérec, l’un de ses parrains, condamné à verser 2000 € d’amende à un agent de sécurité qu’il avait traité de « sale Nègre » parce qu’il refusait de le laisser entrer dans une loge (de spectacle). « Se voir traiter de raciste, c’est la pire des choses », a déclaré l’humoriste qui nie avoir proféré cet anathème. Pauvre chou, va !
Des potes blanchis par la justice
Impitoyable avec ceux que SOS Racisme place dans ses mâchoires, la justice est, au contraire, plutôt indulgente avec les « potes » qui se retrouvent au prétoire. Ainsi, les magistrats ont préféré interrompre la mission de la Fédération indépendante et démocratique des lycéens (FIDL), un cache-sexe piloté par SOS Racisme, plutôt que d’entrer dans le détail d’irrégularités rendant la certification de ses comptes impossible. Ces irrégularités ne portent pas sur quelques centaines d’euros : en 2008, la Fidil a obtenu 400 000 € d’aides publiques !
écemment, Dominique Sopo, un autre ancien président des potes et des cadres de SOS Racisme, a été entendu dans le cadre de l’enquête sur des mouvements de fonds suspects au profit du député PS Julien Dray. Déjà épinglé en 1999 pour l’achat d’une montre Patek Philippe de 38 000 € payée en liquide pour 50%, le député a fait l’objet, en 2008, d’une enquête de Tracfin, la cellule anti blanchiment d’argent du ministère des Finances. Cet organisme le soupçonnait d’avoir bénéficié de 102 000 € de reversements provenant de la FIDL et de l’association « Les Parrains de SOS Racisme », deux satellites de l’association. Finalement, il n’a pas été envoyé en correctionnelle.
Harlem Désir a été condamné à 18 mois de prison avec sursis et à 30 000 € d’amende pour recel d’abus de biens sociaux. Entre 1986 et 1987, il a reçu un salaire payé par l’« Association régionale pour la formation et l’éducation des migrants » pour un travail fictif. Ce sursis lui a permis d’atterrir rue de Solférino.
En quittant la tête de SOS Racisme, Malek Boutih a admis que Fodé Sylla – son prédécesseur et ancien député européen – était parti avec une voiture de fonction, et sans rembourser un emprunt de 60 000 francs. Début juin 2005, il avait été entendu dans le cadre d’une enquête sur un trafic de crack, avant d’être relaxé. Cela n’a pas empêché le Franco-Sénégalais d’être nommé au Conseil économique et social par Jacques Chirac, avant que de filer chez Areva en tant que « chargé de mission pour le développement économique et social de l’Afrique ».
Fabrice Durtal