Début 2017, le ministère de l'Environnement a publié une brochure intitulée « Ségolène Royal au service de la Planète et de l'excellence environnementale de la France – Panorama des actions » (sic) : un livret à la gloire de la ministre qui est payé par le contribuable.
Selon Le Point (23.02.2017), le livret à la gloire de Ségolène Royal a été rédigé par les agents du ministère de l’Environnement et envoyé par La Poste à un parterre de médias (une centaine de journalistes).
Le service de presse du ministère a d’ailleurs eu le culot d’affirmer aux journalistes du Point « que la brochure et son envoi n’ont rien coûté au contribuable, puisque sa confection a été réalisée par les services du ministère. »
Cela signifie que les moyens du ministère n’ont pas été utilisés pour la protection de l’environnement, mais pour celle d’un éléphant socialiste…
Cette espèce est certes menacée d’extinction, mais n’a pas besoin d’une épitaphe payée nos impôts.
Dans cette brochure glorificatrice de 36 pages, Ségolène Royal a omis de parler franchement du fiasco financier de l’écotaxe (1 milliard d’euro dépensé en pure perte, de l’interdiction punitive des sacs plastiques dans les commerces ou de la grande mystification de la Cop 21…
Un article vantant cette brochure est d’ailleurs disponible sur le site Désirs d’avenir, association politique créée pour soutenir l’action de… Ségolène Royal.
Il est étonnant que cette chantre de la morale écologiste ait choisi le mode de l’impression papier pour communiquer avec les journalistes. En effet, ceux-ci auraient reçu « une grosse enveloppe frappée d’une terre vue du ciel et d’un nom inscrit en gros, dans le coin gauche »…
Ségolène Royal n’est cependant pas la première ministre à utiliser des agents publics pour rédiger un carnet de mémoires.
Lorsqu’elle était ministre de la Justice, Rachida Dati avait elle aussi fait plancher les services de son ministère sur sa communication personnelle. En guise d’adieu, elle avait publié un livret de 102 pages, avec ce titre pompeux : « Parce qu’il fallait moderniser la justice de la France, pour l’adapter au 21ème siècle ».
Coût total : 29 300 euros, selon la Chancellerie, pour 6 000 exemplaires…
L’argent public, c’est notre argent ! Arrêtons les gaspillages avec nos impôts !