Claude Bartolone doit toujours démissionner

Écrit par Contribuables Associés

Défait aux élections régionales en Île-de-France, le président de l'Assemblée nationale a retrouvé le perchoir. Mais les raisons qui nous ont conduits à exiger sa démission sont toujours d'actualité.

 

Le soir de sa défaite, la tête de liste socialiste en Île-de-France a déclaré vouloir remettre sa présidence de l’Assemblée nationale en jeu par respect pour le suffrage des citoyens.

En fait, Bartolone n’a nullement démissionné, et il n’y a pas eu de nouvelle élection au cours de laquelle il aurait pu à nouveau légitimer sa fonction. Bartolone s’est simplement fait « acclamer » par le groupe socialiste à l’Assemblée nationale, dirigé par Bruno Le Roux. L’ensemble des députés n’a pas eu son mot à dire. Un déni de démocratie, mais également de vérité, puisque Bartolone avait laissé entendre qu’il voulait à nouveau solliciter la confiance de ses pairs, ce qui n’a pas été fait.

Bartolone a poussé la mauvaise plaisanterie jusqu’à se faire porter pâle pour dix jours pour cause de surmenage lié à la campagne des régionales. Mais, que l’on sache, la fonction de Bartolone (pour laquelle il est payé 18.000 euros net par mois) n’est pas « candidat aux élections régionales » mais bien président de l’Assemblée nationale.

Aussi, n’en déplaise à nos confrères du Figaro, il n’est pas normal que Bartolone prenne du repos après cette campagne puisqu’il n’aurait jamais dû y participer, en raison de l’incompatibilité d’emploi du temps entre sa fonction importante et une campagne partisane.

Outre cela, ce qui nous avait conduits à lancer une pétition pour exiger sa démission de l’Assemblée nationale est toujours d’actualité :

  • Il a continué d’être payé 18.000 euros par mois en n’assurant pas l’exercice de ses fonctions
  • Il a utilisé les moyens de l’Assemblée nationale pour mener campagne en Île-de-France
  • Il a rendu un budget faussé en 2010, alors qu’il était président du Conseil général de Seine-Saint-Denis (2008-2012)
  • Un fort soupçon d’emploi fictif pèse sur lui pour la gestion du « 9-3 »
  • Il employait un nombre illégal de collaborateurs dans son cabinet en Seine-Saint-Denis
  • Il a refusé la publication du patrimoine des parlementaires, au fallacieux motif que « ce n’est pas la solution pour répondre à l’attente des citoyens » (la vraie raison : grâce à 35 ans de carrière politicienne, il a acheté avec l’argent des contribuables une villa à 2 millions d’euros en très proche banlieue parisienne)
  • Il emploie son épouse comme collaboratrice

Pour toutes ces raisons, Bartolone n’est pas digne d’être président de l’Assemblée nationale. Nous vous invitons donc toujours à rejoindre les plus de 20.000 contribuables qui exigent sa démission.

Publié le jeudi, 17 décembre 2015

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