La nouvelle manie des maires des grandes villes est de développer et surtout d’imposer des transports en commun prétendument écologiques mais à l’efficacité douteuse et au coût astronomique pour les contribuables.
Dernier exemple en date à Nantes où des bus électriques sur rails – nommés e-Busway – entrés en service à l’automne 2019 ne cessent de tomber en panne à tel point que début janvier ils avaient été retirés provisoirement de la circulation.
Ils sont encombrants de plus et s’avèrent très difficiles à manier quand ils ne circulent pas sur une ligne droite. Aux heures de pointe ils sont vite surchargés de passagers.
Un choix absurde qui a déjà coûté 53 millions d’euros : à savoir le coût d’achat (22 véhicules à 1,2 million d’euros l’unité, soit au total 26,4 millions d’euros), le coût des travaux (notamment d’importants travaux d’aménagement aux terminus de la ligne) ou le recours à 22 artistes pour habiller chacun un véhicule…
C’est aussi et surtout un nouvel exemple de dépassement de budget d’un chantier public. En effet, comme l’indique le site Breizh-Info, « le coût original prévu en 2017, à la commande, était de 43 millions d’euros et a déjà dérapé (+23 %). »
Une gabegie d’argent public décidée à l’époque de Jean-Marc Ayrault quand ce dernier était encore maire de Nantes, au motif que le montant des subventions était plus important que pour un projet de tramway !
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