Comment Anne Hidalgo arrose les associations à Paris [10 exemples hallucinants]

Écrit par Contribuables Associés

Le Conseil de Paris se réunira du 12 au 15 décembre 2016 pour délibérer sur les projets de la Ville. La municipalité d'Anne Hidalgo va distribuer des centaines de milliers d'euros d'aides publiques aux associations. Dont 25 000 euros à une association qui installe des distributeurs automatiques de seringues et qui distribue des trousses d'inhalation pour les fumeurs de crack. Ou encore 10 000 euros pour une association pilotée par des élus communistes... Contribuables Associés dresse le FLOP 10 des pires subventions qui vont être votées.

 

Contribuables Associés (via son Observatoire des gaspillages), a analysé les 553 projets de délibération de l’ordre du jour du Conseil de Paris à venir les lundi 12, mardi 13, mercredi 14 et jeudi 15 décembre 2016.

Le Conseil de Paris – où une délibération sur deux sert à attribuer des subventions – se réunit 9 à 10 fois par an. Ce TOP 10 ne mentionne donc qu’un seul ordre du jour.

Le clientélisme n’est pas né, bien sûr, avec la gauche. Il existait déjà à Paris sous la droite des Jacques Chirac et Jean Tibéri. Le budget des aides aux associations était déjà conséquent : 133 millions d’euros en 2001, quand Bertrand Delanoë a pris les rênes de la Mairie

Mais l’ex-maire socialiste a professionnalisé le système : de très nombreux fonctionnaires ont été recrutés pour gérer les dossiers de subventions. La hausse de celles-ci est devenue vertigineuse et elle continue de s’accentuer depuis 2014 avec le règne d’Anne Hidalgo.

En 2015, la Ville de Paris a versé à plusieurs milliers d’associations 310 millions d’euros de subventions de fonctionnement (une hausse de 8 millions d’euros par rapport à 2014), soit plus de 140 euros par habitant.

40 500 euros à l’association SAFE en 2 subventions du département de Paris. L’une de 25 000 euros pour installer des distributeurs automatiques de seringues dans Paris. Cette association distribue aussi des trousses d’inhalation pour les fumeurs de crack.

L’autre de 15 500 euros pour une étude sur « les pratiques et sur les prises de risques des usagers injecteurs de drogues ».

L’association gère actuellement 34 automates répartis dans 16 arrondissements parisiens, un maillage toxique de la capitale que l’administration parisienne qualifie d’ « implantation harmonieuse » (sic). 

Publié le vendredi, 09 décembre 2016

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