Dans un référé du 26 mai 2021 adressé par le Premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, au ministre Sébastien Lecornu, sont pointés des problèmes de conflits d’intérêts et de rémunérations..
Le cabinet comprend neuf membres et 56 agents de bureau. A titre de comparaison, la DGOM (direction générale des outre-mer) compte 137 agents pour un pouvoir d’action et un rôle significativement plus importants.
On retiendra également les frais de bouche très élevés pour dix à quinze conseillers : «de mai 2017 à novembre 2020, 726.599 euros auront été dépensés en frais de bouche, soit 15.800 euros par mois en moyenne», peut-on lire… Cela avoisine donc les mille euros par mois de dépense.
Les rémunérations des conseillers, passées en quatre années de 2,99 à 3,76 millions d'euros, sont aussi un sujet pour la Cour. Certains versements sont d’ailleurs injustes puisqu’ils ont toutes les caractéristiques d’indemnités de fin d’année réservées sans raison à certains fonctionnaires.
Comme souvent dans les sujets que nous traitons, le problème n’est pas seulement le montant disproportionné : la Cour souligne qu’une « part non négligeable des dépenses n'est pas traçable, voire manque de lien évident avec les activités du service ».
Ainsi, deux véhicules ont été attribués à des membres « alors que ces agents n'ont pas vocation à être attributaires d'un véhicule de fonction ».
La Cour s'étonne par ailleurs à propos de déclarations d'intérêt à la haute autorité pour la transparence de la vie publique : « à l'automne 2020, certaines des déclarations de patrimoine de l'équipe en fonction avant juillet 2020 n'avaient toujours pas été produites».
Détail cocasse, toujours selon la Cour : «les doubles de ces déclarations d'intérêts déposées par les conseillers étaient conservés, non ouverts et sans avoir été consultés, dans un coffre du cabinet».
Cette gestion fort légère du cabinet n’est pas nouvelle, puisque la Cour relève des arriérés, laissés par d’anciens cabinets. Le fait que la pratique soit habituelle n’excuse certes rien, mais il nous semble honnête de préciser qu’Annick Girardin n’est pas la seule en cause.
4365,85 euros d'impayés étaient ainsi dus au restaurant du ministère, et fin 2020, quatre impayés totalisant 216 000 euros restaient à régler, dont un datant de 2011.
Comme souvent, la Cour décrit le contrôle budgétaire et comptable des dépenses du cabinet comme « partiel et insuffisant ».
Il est à noter que le cabinet est sur la voie de l’amélioration, puisque la Cour a relevé un « début de remise en ordre » à l'occasion du changement de ministre en juillet 2020.
Des régularisations des anciens impayés ont été lancés par l’actuel ministre Sébastien Lecornu, et celui-ci précise dans un courrier du 7 septembre que depuis le 1er février 2021, «un ordre du jour est systématiquement dressé pour les entretiens de prise de fonctions comprenant un échange sur le risque de conflit d'intérêts». Il assure également qu'une «démarche (...) est en cours pour formaliser un vade-mecum de la dépense»
Contribuables Associés s'engage pour faire baisser la dépense publique, surtout quand celle-ci est déraisonnée. Si vous estimez que ce genre de gaspillages doit cesser, partagez cet article, et sensibilisez le reste de la France à cette politique désastreuse.
Et nous , on nous demande de nous comporter en citoyens et d'aller voter .Ècoeuré ! ! ! ! . Et puis , quand je penses que la justice du pays que j'ai servi avec fidélité pendant 35 ans m'a humilié en classant une affaire sans suite , où j'ai été victime pendant un an et demi , je suis vraiment dépité de constater ce qui se passe . Pour la justice , je ne suis donc rien , pas même un citoyen à défendre ! . 300 000 personnes comme moi sont victimes du classement sans suite par an .
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