Plusieurs syndicats (CGT-Cheminots, l'Unsa ferroviaire et SUD-Rail) ont appelé à une grève " illimitée " à la SNCF à partir du 5 décembre en protestation contre la réforme des retraites.
Depuis 1947, il n'y a pas eu une année sans grève à la SNCF. Le cumul des jours de grève a atteint le nombre de 667 085 journées perdues en 2018 (source SNCF) pour 144 000 agents.
Une fois encore, ce sont nos impôts qui vont payer leurs grèves. L'entreprise publique a touché 11,5 milliards d'euros de subventions publiques en 2018. Et l’État s’est engagé à reprendre la dette de l’entreprise publique à hauteur de 35 milliards d’euros…
Stop au monopole : pour que nos trains fonctionnent, il n’y a pas besoin de monopole d’État. La fin des monopoles aboutit à une meilleure qualité de service et une baisse de coût pour les usagers. Qui souhaiterait revenir au coûteux monopole de France Télécom sur le réseau de téléphonie ?
Stop aux inégalités : il est injuste que les retraites SNCF soient payées à 64% par les contribuables (soit 13 000 euros de subventions par retraité SNCF et par an), alors que certains agents de conduite SNCF touchent une retraite supérieure de 1 600 euros brut par mois à la moyenne des retraites du privé, et que le départ à la retraite des agents SNCF ait lieu 6 ans avant la moyenne des retraités du régime général.
Stop aux privilèges : pour que nos trains fonctionnent, il n’y a pas besoin d’offrir chaque année 100 millions d’euros de billets gratuits aux agents SNCF, à leurs enfants, à leurs parents, à leurs grands-parents, à leurs beaux-parents.
Stop au statut à vie : pour que nos trains fonctionnent, il n’est pas nécessaire que les cheminots aient un statut privilégié garantissant l’emploi à vie. Ce qui sera le cas pour les salariés recrutés à compter du 1er janvier 2020.
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