Non au projet d'éoliennes au large de l'île de Groix et de Belle-Île-en-Mer. [Tribune]

La Bretagne, quelle belle région si ce n'est la plus belle de France, au naturel, mais pendant encore combien de temps ? 

Au nom de la transition écologique, nos politiques veulent installer des éoliennes en mer au large de nos côtes, comme cela a été fait dans la baie de Saint-Brieuc. Cette fois, c'est au large de l'île de Groix et de Belle-Île-en-Mer (Cliquez sur l'image pour l'agrandir. Source RTE).

Cependant, ce projet pourrait avoir des conséquences graves : destruction des fonds marins, impact sur l'industrie de la pêche et altération de nos paysages.

Nos dirigeants défendent ce projet en parlant d'indépendance énergétique pour la Bretagne, mais la réalité est bien plus sombre que les simples paroles dites.

Le projet sera détenu par un consortium financier chinois (CGN) afin d'installer 80 éoliennes flottantes sans nous dire qu'elles seront malgré tout ancrées dans nos terres marines.

Le raccordement de plus de 40 km pour rejoindre la côte équivaut à construire une autoroute dans notre jardin marin.

L'atterrage prévu à Kerhilio surprendra les naturistes en recherche constante de nature.

Enfin, pour rejoindre le réseau très haute tension à Pluvigner, l'État compte traverser des élevages pour faire passer leurs câbles chargés d'ondes électromagnétiques, qui vont déstabiliser les cheptels, dans leurs tranchées.

À l'arrivée, un échangeur autoroutier électrique gigantesque de 10 ha est prévu via une expropriation pure et simple des deux agriculteurs concernés au nom de l'intérêt général.

Le Morbihan n'a pas besoin de ce projet étant donné que nous avons déjà tous accès à une électricité permanente et non-intermittente. Ce projet ne sert à rien.

Chers lecteurs, vous avez l'opportunité d'abolir ce semblant de transition écologique auprès de la cour administrative d'appel et grâce au vote électoral.

Cette action aura un rayonnement national et annulera les 15 projets d'éoliennes en mer prévu au large de toutes nos côtes métropolitaines.

Maxence Landais, fils d'un agriculteur en cours d'expropriation dans le cadre du projet éolien Groix-Belle-Île

Cliquez sur l'image pour l'agrandir. Source RTE