Saleté, voirie défectueuse (cf. le drame de la rue de Trévise), fuite des classes moyennes ne sont en aucun cas les priorités du second mandat d’Anne Hidalgo.
Non, pour Madame le maire de Paris, il faut récompenser ses soutiens et nommer une armée mexicaine pour l’aider à diriger la ville.
Ainsi, elle débute son mandat avec 37 adjoints ! Dont certains ont des titres farfelus, comme « la ville du quart d’heure », mais qui démontrent accessoirement de l’enfermement de Paris dans une ville-musée gavée d’argent public.
On notera également que l’ancien maire PS du IIIe arrondissement, Pierre Aidenbaum, sera « adjoint à la Seine », et la journaliste Audrey Pulvar « adjointe à l'alimentation durable et à l'agriculture ».
En 2014, Anne Hidalgo avait nommé 21 adjoints pour finir son premier mandat avec 27 adjoints. Une augmentation qui représente bien entendu un surcoût pour les finances de la ville de Paris.
Si les adjoints – tous conseillers de Paris – bénéficient d’une indemnité de 5 639 euros brut par mois contre 4 283 euros brut pour les conseillers, ils ne cumulent pas les indemnités.
Nouveaux adjoints de la Ville de Paris : un coût annuel de 2,5 millions d’euros
La différence étant de 1 356 euros, cela représente une augmentation de 15 360 euros par mois par rapport aux 27 adjoints du premier mandat.
Comme le précise le quotidien CNews, « ils représentaient une masse salariale de 152 253 euros mensuels. Avec les 10 adjoints supplémentaires, elle passe à 208 643 euros mensuels. »
Ajoutant : « Ces fonctions représentaient au total 1,8 million d'euros annuel contre désormais 2,5 millions. A l'échelle d'un mandat de six ans, la précédente équipe “valait” près de 11 millions d'euros contre 15 millions actuellement. »
Attaquée par une élue LR sur un coût plus important, avec la nomination d’un cabinet pour chaque adjoint et la mise à disposition de collaborateurs, Anne Hidalgo a affirmé qu’il n’y aurait pas de créations de postes. On verra bien pendANt le mandat…