Anne Hidalgo : la Carabosse des contribuables parisiens

Écrit par Fabrice Durtal
Anne Hidalgo par Innocent @ Innocent /Contribuables Associés

Surnommé « la Reine des bobos » lors de la bataille des municipales, Anne Hildalgo, maire PS de Paris, peut aussi prétendre au titre de reine des gaspillages.

Avec son équipe – 55 000 fonctionnaires municipaux, 416 personnes au service Communication – l’élue socialiste a transformé la Ville Lumière en Ville Poubelle.

En 2023, elle n’est parvenue à éviter une mise sous tutelle qu’en augmentant la taxe foncière de 51,9%. Berezina financière :  entre 2014, année de sa première élection, et la fin 2022, l’endettement de la capitale est passé de 3,59 milliards à 7,75 milliards d’euros ; et ce ne sont pas les 30% d’économies promises pour 2024 dans les « dépenses de gestion du quotidien » qui changeront la donne. Les plaies sont trop profondes.

Travaux payés par vos impôts 

Trottoirs défoncés, rues barrées, changements de sens de circulation arbitraires, quartiers labyrinthiques, réduction du nombre de voies de circulation, pistes de vélos XXL, carrefours mal conçus … Même si quelques trous ont été rebouchés, la ville est toujours embringuée dans une politique de rénovation urbaine ubuesque et ruineuse.

En 2022, selon un décompte du Parisien, on recensait près de 9 000 chantiers en cours dans la capitale.

La perspective des JO n’arrange rien : l'aménagement et les services urbains engloutiront 212 millions d’euros supplémentaires en 2023.

Au volet habitat, l’ancienne candidate à la présidentielle (1,75% des suffrages) a promis 40% de logements sociaux d’ici 2035.

Un logement sur deux n’étant pas construit mais préempté, l’offre de logements libres est de plus en plus riquiqui.

Pour financer la construction de logements sociaux, la Ville a longtemps demandé aux bailleurs sociaux de financer préemptions et constructions tout en remplissant ses caisses grâce des décennies de loyers versés… à l’avance (jusqu’à 65 ans).

Bercy a finalement interdit ce jeu d’écriture, mais les bétonneuses continuent à tourner, alimentées par les contribuables locaux.

Maquis associatif

Pour couronner le tout, Anne Hidalgo chérit les projets farfelus dès qu’ils se parent d’écologie.

Par exemple, une gare fantôme à 80 millions d’euros construite dans le XVIIIe arrondissement et où aucun train n’est jamais arrivé ; une promenade pour bobos entre Barbès-Stalingrad qui ne verra jamais le jour mais qui a dévoré 11 millions d’euros, etc.

À ces gabegies s’ajoutent des subventions clientélistes versées à un maquis associatif des plus denses.

En 2022, 236 millions ont été alloués à plus de 2 500 structures. Avant que cette attribution ne soit annulée par la jJstice, l’élue socialiste avait même promis 100 000 d’euros à l’association pro-migrants SOS Méditerranée dont les rapports avec les passeurs de clandestins sont régulièrement montrés du doigt.

Article extrait du Tous Contribuables n°29 

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Publié le jeudi, 15 février 2024

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