L’enrichissement personnel d’Henri de Raincourt sur l’enveloppe du Sénat à son groupe politique

Écrit par Contribuables Associés

Le sénateur UMP de l'Yonne Henri de Raincourt a admis avoir touché, en plus des 11 416 euros net qu'il recevait au titre de son indemnité de base et son indemnité représentative de frais de mandat (IRFM), 4000 euros par mois entre 2008 et 2011 de son groupe au Sénat, l'Union des Républicains sociaux (URS). Il touche également une « retraite complémentaire » d'ancien conseiller général de l'Yonne s'élevant à 11 376 euros par an.

 

On apprenait le mardi 24 mars 2015 sur LePoint.fr que Henri de Raincourt perçoit en plus de tout ce qui est énuméré ci-dessous une « retraite complémentaire » d’ancien conseiller général de l’Yonne s’élevant à 11 376 euros par an.

Cette pension complémentaire est financée par l’amicale des anciens conseillers généraux de l’Yonne, qui est subventionnée à hauteur de près de 300 000 euros par an, aux frais du contribuable donc.

Pourquoi Raincourt devrait-il toucher une pension du conseil général de l’Yonne, à plus forte raison subventionnée, alors qu’il touche déjà 11 416 euros net par mois en tant que sénateur, ainsi que 1020 euros net par mois en tant que président de sa communauté de communes selon sa déclaration d’intérêts, soit en tout 12 436 euros net par mois ?

Sans oublier que son épouse, Michèle Piot, est également son assistante parlementaire. L’emploi de sa conjointe comme assistante parlementaire, également pratiquée par le député UMP du Var Georges Ginesta, a été dénoncée par Véronique Besse, député de Vendée.

Pour tous les faits énumérés  Henri de Raincourt doit rembourser !

Dans une interview au quotidien L’Yonne républicaine, Raincourt estime qu’il n’y a là rien d’illégal, et donc, rien d’immoral.

Mais Raincourt avançait quand même, dans le numéro du 28 janvier de « Pièces à Conviction » (France 3), « Très Chers Sénateurs », que cela lui servait à couvrir ses frais de parlementaire, alors qu’il touche 6037 euros d’IRFM chaque mois et qu’il a la gratuité des transports et des télécommunications.

En somme, Raincourt travestit la réalité devant la caméra, comme vous pouvez le voir dans l’extrait ci-dessous

Publié le vendredi, 03 avril 2015

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