Affaire Mc Kinsey :
Les consultants noyautent la République jusqu’au plus haut sommet de l’État

500 commandes… 43 milliards d’euros… en trois ans
Aux frais de la princesse !

NON à la CONSULTOCRATIE

Une République des consultants, vous dis-je…

Voilà ce que nous sommes devenus ! La commission d’enquête du Sénat parle d’un « phénomène tentaculaire ».

Les consultants sont au cœur du réacteur de l’Etat. Et les montants en jeu sont faramineux.

Vous voulez un chiffrage officiel ? Précis ?

Il n’y en a pas ! C’est l’opacité la plus totale : la Cour des comptes s’en offusque depuis 2014, rien n’y fait. Ce terrain de jeu reste ultra-confidentiel. Mais le scandale est tel, que les fuites se multiplient.

Prenez les APL : l’Etat missionne Mc Kinsey pour réformer les APL (aides au logement). Coût total de la mission pour le contribuable : 3,88 millions d’euros.

Tout ça pour quoi ? Pour accoucher d’une baisse des APL de 5€ …

C’est scandaleux ! Ce cabinet s’enrichit massivement sur le dos des contribuables

Et en plus il ne paye pas un centime d’impôt en France depuis 10 ans ! Montage fiscal dans un paradis fiscal oblige.

Karim Tadjeddine, directeur associé chez Mc Kinsey en charge des marchés avec l’administration française, siégeait avec Emmanuel Macron à la Commission Attali en 2016 ; et faisait partie de son staff de campagne à l’élection présidentielle en 2017…

Et comme par hasard, depuis l’élection de M. Macron en 2017, les dépenses de conseil en stratégie ont été multipliées par trois. Et le grand bénéficiaire est… le cabinet Mc Kinsey !

Copinage ? Renvoi d’ascenseur ? Notre Président s’en remet à des consultants privés qui n’ont aucune  légitimité politique.

Ces cabinets américains opèrent au cœur de ministères aussi sensibles que l’Intérieur, l’Armée/Défense et l’Économie/Finances. Ingérence ? Halte aux conflits d’intérêts ! Notre souveraineté nationale est mise en danger.

Et tout ça n’est que la partie émergée de l’iceberg. La vraie question est :

 A quoi servent les hauts fonctionnaires grassement payés par les contribuables ? 


Nos chers « patrons d’administration » ne sont-ils donc pas « à la hauteur » ? Incapables de conseiller l’Etat ? De proposer et réaliser des réformes ?

Pendant que Mc Kinsey touchait 2 millions d’euros par mois pour conseiller le gouvernement et son « conseil de défense sanitaire » sur sa stratégie vaccinale, où étaient-ils ? Que faisaient-ils ?

Pourquoi cette inaction ? Cette absence de réaction ? Cette incapacité à « prendre les choses en main » ?

Tout ça a un coût pour les contribuables français :

80 milliards d’euros PAR AN : c’est ce que nous coûte la défaillance des élites administratives

C’est ce que nous coûte leur incapacité à réformer nos services publics, à lutter contre la suradministration et le gaspillage de fonds publics.

Les chiffres de l’OCDE sont implacables. Le coût annuel de la production des services publics s’élève à 28,8% du PIB en France, contre 23,8% (moyenne européenne). La bureaucratie invasive nous coûte 80 milliards d’euros par an ! Cinq points de PIB.

80 milliards, c’est 4 fois le budget annuel de nos forces de l’ordre. 10 fois celui de la Justice !
80 milliards, c’est le budget annuel alloué aux hôpitaux publics de France !
C’est 1 212 € par Français. 4 848 € pour une famille avec 2 enfants. Tous les ans.
A l‘heure où les Français se serrent la ceinture et sont témoins de l’effondrement du système hospitalier, ce gaspillage de fonds publics est inacceptable
Et les patrons d’administration ne lèvent pas le petit doigt 40 ans que ça dure !

Et pour cause : un bon bureaucrate ne prend jamais de décision. C’est juridiquement risqué... Ne rien faire est donc LA solution à TOUS les problèmes.

Rigidité technocratique, bureaucratisation invasive, corporatisme délétère, inertie, absentéisme, chaînes hiérarchiques défaillantes, déresponsabilisation, impunité, report perpétuel des réformes…

C’est la « stratégie de l’enfouissement ». Du « surtout pas de vagues » !

Personne ne veut prendre la responsabilité de décider de quoi que ce soit. Voilà pourquoi nous assistons au naufrage du service public.

J’appelle ça de la DÉSERTION… de la TRAHISON

Les hauts fonctionnaires, patrons d’administration, laissent le Titanic sombrer sans broncher. C’est une faute de gestion. De la non-assistance à « bien commun » en danger.

Et ils sont intouchables : garantie de l’emploi à vie et impunité totale - la combinaison qui tue !

Dès qu’un rapport sort, proposant des solutions pour réformer l’administration, vite ils l’enterrent.

« C’est un état d’esprit » … Ces gens-là « préfèrent l’immobilisme à l’initiative ; la défense des acquis à l’adaptation ; le corporatisme à la concurrence », constate la revue Challenges.… Et on s’étonne que la fonction publique s’enkyste. Et s’écroule sous nos yeux.

Nous avons le service public le PLUS CHER au monde, et l’un des MOINS EFFICACES.

Parce que les milliards que nous déversons dans nos services publics sont préemptés par les strates infinies de la technostructure. Alors qu’ils devraient être investis sur le terrain. Au service des Français. Pour nos soignants, nos policiers, nos militaires, nos gardiens de prison.

Si l’argent n’arrive pas jusqu’à eux, c’est que les réformes ne sont pas faites ! 

Parce que voyez-vous, du haut de leur tour d’ivoire, ces énarques hors-sol sont très très occupés…

Ils passent leur temps à transcrire les lois en une diarrhée infinie de décrets, arrêtés et circulaires… A inventer des règles… A distribuer dérogations et pénalités…
Envoyer des inspecteurs vous « EMMERDER », ça ils savent faire. Ils gèrent des bataillons en- tiers de contrôleurs qui vérifient que VOUS vous pliez bien à leurs instructions.

Mais quand il faut AGIR, réformer, trouver des solutions, débloquer les situations, sauver le service public… il n’y a plus personne. On appelle Mc Kinsey !
C’est ce qu’on appelle un système en faillite.

L’Etat ventripotent, bedonnant et malvoyant est pris au piège entre :
  • Une caste hyper-puissante d’énarques qui ne « fait pas le boulot ». Véritable cancer bureaucratique qui métastase au cœur de l’Etat.
  • Et les cabinets de conseils privés appelés en pompiers pour « faire le boulot » à prix d’or.
Et c’est vous qui payez tout ça :
  1. Vous payez les énarques qui ne font pas le job. Et leurs retraites en or massif.
  2. Vous payez leurs remplaçants de service : des bataillons de consultants payés 4 500 € / jour.
  3. Vous payez les conséquences de la mauvaise gestion des patrons d’administration : 80 milliards PAR AN.

Et pendant ce temps, Mc Kinsey engrange des profits depuis 10 ans sans payer d’impôt ! Vous comprenez ?

Si je vous écris aujourd’hui, c’est qu’il y a une solution.
Radicale ! 

Il faut virer les cabinets privés de conseil en stratégie. Et remettre les hauts fonctionnaires au boulot.

Le poisson pourrit toujours par la tête : c’est au niveau des patrons d’administration qu’il faut frapper.
 
Il est inadmissible qu’ils crament 80 milliards d’euros par an en gaspillages, sans broncher. Alors que les Français, taxés de tous les côtés, se serrent toujours plus la ceinture. Et que la dette explose.

Exigeons que les 400 patrons d’administration réforment, luttent contre la suradministration, débureaucratisent et s’assurent que l’argent public arrive sur le terrain, pour un service public de qualité.

Avec obligation de résultats. Parce que c’est de NOTRE ARGENT qu’il s’agit.


Ils doivent être responsabilisés. Contrôlés. Et sanctionnés :
     ▶ Nous exigeons que les patrons d’administration rendent des comptes et soient responsables de l’utilisation de l’argent public devant le Parlement : ils doivent passer chaque année devant la représentation nationale, pour exposer leurs réformes, leurs résultats, leurs objectifs. Afin d’être évalués.
     ▶ Et si les résultats ne sont pas là, c’est à eux d’endosser la responsabilité de leur échec. L’exécutif doit pouvoir les révoquer et LES LICENCIER de la fonction publique.

Sinon l’impunité vaincra. Le contribuable, toujours plus ponctionné, étouffera. Et le service public, à genoux, en crèvera. C’est ce que vous voulez ?


Mettons la pression sur le gouvernement : ils sont responsables. C’est inadmissible de dilapider 80 milliards par an sans sourciller, au moment où les Français voient leur pouvoir d’achat amputé, mutilé.

Ami contribuable, écrivons l’Histoire avec un grand H. Lançons un grand ULTIMA TUM au nouveau  ministre de la Fonction publique, monsieur Guérini. Et frappons fort.

Exigeons de lui qu’il fasse ce pour quoi il a été nommé: mettre les hauts fonctionnaires au boulot, en réformant cette caste de privilégiés dont la défaillance coûte 80 milliards par an aux Français.

Nous ne voulons plus renflouer le Titanic. Notre porte-monnaie est à sec !

Faites-le lui savoir : envoyez-moi votre ULTIMATUM en cliquant ici, accompagné de votre don pour financer ce combat. Battons-nous. Pour sauver nos services publics et contre le gaspillage.

Gardons toujours notre fougue intacte. C’est elle qui fera la différence. Qui sauvera la France.

Est-ce que je peux compter sur vous ? La participation de chacun d’entre vous est essentielle. Vous le savez.

De tout cœur, merci. Merci pour votre fidélité.

Claude Garrec
Secrétaire général de Contribuables Associés


P.S. Pas question de laisser la France aux mains des consultants privés américains. Exigeons que les patrons d’administration fassent leur boulot et rendent des comptes devant les représentants de la Nation.

P.S.S C’est maintenant qu’il faut frapper ! Les nouveaux députés sont fraîchement élus. Et les Ministres tout juste nommés sont en train de fixer leurs priorités. Imposons-leur les nôtres ! Cliquez ici !