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Plan de relance : après la dette publique nationale, voici la dette européenne

Écrit par Contribuables Associés
dette-publique-plan-de-relance © Trez - Contribuables Associés

Avec François Hollande, on avait eu droit à l’inénarrable «C’est pas grave, c’est l’État qui paie». Avec Emmanuel Macron, le discours change à peine. C’est devenu, endettons-nous car «c’est pas grave, c’est l’Europe et les entreprises qui paient». Mais au final, c’est toujours nous qui payons ! Côté pile : c’est le consommateur qui est le cochon de payant, côté face, c’est le contribuable…

 

D’autant plus que suite au plan de relance européen, la France, aura plus à rembourser (66 milliards d’euros) qu’elle n’aura touché d’aides (40 milliards)…

Quelle entourloupe ! Après la dette nationale, la dette européenne…

De longue date, la France est, des pays riches (pour combien de temps sommes-nous encore dans ce classement ?), celui dans lequel les contribuables paient le plus d’impôts et où les dépenses publiques sont les plus élevées. Notre pays ne s’en est pourtant pas mieux sorti que d’autres lors de la crise récente, nos hôpitaux sont sinistrés, on le sait.

Et le Président aura beau dire ce qu’il veut, nous faire des promesses sur la non-augmentation des impôts, si on ne dit pas STOP, lui et ses sous-fifres du gouvernement nous feront les poches jusqu’à nous les trouer !

Et ça a déjà commencé, avec la CRDS, par exemple.

Destinée au remboursement de la dette sociale, la CRDS (contribution au remboursement de la dette sociale) devait s’arrêter en 2024. Suite à la dérive des comptes sociaux liée au COVID 19 et au confinement, elle va être prolongée jusqu’en 2042.

Résultat : 8 milliards d’impôts supplémentaires par an.

Et ce n’est que le début… Les contribuables vont trinquer.

NON aux impôts Covid !

Notre programme anti-RAZZIA → ICI

 Mobilisez-vous !

non impots covid

Les pays qui se sortent le mieux de la crise du Covid sont ceux qui ont commencé à réduire depuis des années leur dette publique, qui ont diminué leurs dépenses et entrepris des réformes structurelles. Il n’y pas de secret…

Nous allons recevoir 40 milliards de subventions de l’Union européenne, qui, on l’a vu, nous coûteront plus cher au final. Ces 40 milliards, le gouvernement peut les trouver aisément en faisant la chasse aux dépenses contre-productives et aux gaspillages de l’argent public. Plutôt que de quémander, arrêtons de dépenser n’importe comment l’argent des Français.

Contribuables Associés a le mode d’emploi : en 2018, nous avions chiffré avec l’économiste Philippe Herlin à 50 milliards d’euros les économies possibles sur le budget de l’État en une seule année. Oui, c’est possible, quand on le veut !

Juste avant le confinement, la santé budgétaire de la France était déjà au plus mal : la Cour des comptes s’alarmait du redressement « quasiment à l’arrêt » des finances publiques. Une crise sanitaire et un confinement massif plus tard, rien ne va plus. La crise économique post-confinement s’annonce gravissime pour toute la planète mais encore plus pour la France.

Le ministre de l’Économie anticipe une dette publique (officielle) à 120,9% du PIB fin 2020 contre 98,1% en 2019, où elle a atteint le montant invraisemblable de 2 380 milliards d’euros.

Emmanuel Macron aura beau dire, son gouvernement ne fait rien pour diminuer les dépenses publiques. Notre pays demeure en la matière le mauvais élève de l'Europe.

C’est pourquoi il faut d’extrême urgence revoir ce logiciel intellectuel défaillant et malhonnête qui veut qu’en France, on dépense d’abord et on réfléchit après à comment on va financer.

Le plan de relance européen est un piège à con-tribuable.

La réduction de la dette ne peut venir que d’une réduction drastique des dépenses publiques, de la bureaucratie et des gaspillages.

C’est le seul chemin viable pour notre pays. Et c’est tout le combat que mène, avec vous, Contribuables Associés.

Publié le vendredi, 24 juillet 2020